Rapide à poser et souvent perçue comme économique, la piscine coque coche beaucoup de cases… Pourtant, certaines contraintes techniques et pratiques méritent d’être examinées avec attention avant de faire son choix : livraison difficile, terrain inadapté, format figé, longévité incertaine… Tour d’horizon des inconvénients d’une piscine en coque.
Si la coque, moulée en usine, arrive prête à poser, son acheminement n’est pas toujours évident. Ces blocs volumineux nécessitent en effet un accès chantier large et dégagé, ce qui peut poser des difficultés aux terrains enclavés ou non accessibles depuis la rue.
Faute d’accès suffisant, le recours à une grue s’impose, avec un coût qui peut alourdir la facture. Dans certains cas, une livraison par hélicoptère peut même être envisagée. Il est donc important d’anticiper ces contraintes logistiques dès la phase de réflexion du projet.
Autre inconvénient des piscines coque : leur sensibilité au terrain. Ces piscines sont monobloc, donc rigides. Or, elles supportent mal les mouvements du sol. En cas de terrassement, de terrain argileux ou de forte humidité, la coque peut fissurer, se déformer, voire remonter si elle n’est pas correctement lestée.
Les piscines coque polyester sont donc déconseillées sur les terrains instables ou mal drainés. Une étude de sol est donc vivement recommandée si l’on veut éviter les mauvaises surprises quelques années après l’installation.
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Contrairement aux idées reçues, la personnalisation d’une piscine coque reste limitée. Les formes sont standardisées, les tailles aussi. Pourquoi ? Parce que la coque doit pouvoir être transportée par camion. Or, au-delà d’un certain gabarit, les contraintes deviennent trop importantes (ponts, tunnels, virages serrés, etc.).
Les projets très spécifiques ou sur mesure trouveront plus facilement leur place avec d’autres types de piscines, comme les modèles en kit, en béton ou même modulaires.
Contrairement à un bassin en béton, une piscine coque vieillit plus rapidement, surtout si le sol bouge ou si l’entretien est négligé. Le gel coat, ce vernis protecteur, s’use avec le temps et doit être renouvelé tous les dix ans environ.
Autre point de vigilance : l’osmose, phénomène qui provoque l’apparition de cloques sur la coque, en particulier sur les modèles d’entrée de gamme. Une réparation est possible, mais elle reste complexe et coûteuse.
À lire aussi : Quelle est la durée de vie d’une piscine coque ?
Choisir une piscine coque, c’est aussi accepter de se plier au calendrier du fabricant. Résultat ? Les délais peuvent s’étirer sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les ruptures de stock sont également fréquentes sur les modèles populaires. En été, il est d’ailleurs souvent trop tard pour commander.
Si vous souhaitez une solution plus modulable tout en conservant un prix attractif, une autre option mérite le détour : la piscine en kit en acier. Plus souple à poser, elle s’adapte à presque tous les terrains, même les moins accessibles. Pas de grue ni de livraison XXL : les éléments arrivent en kit et s’assemblent directement sur place.
Autre atout : la personnalisation. Contrairement à la piscine coque, ici les formes sont bien plus variées, les dimensions modulables et les options nombreuses. C’est notamment le cas chez Piscines Waterair, avec plus de 90 modèles et 200 000 variantes.
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Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions adaptées à tous les terrains et porte-monnaie. Avant de se lancer, il convient toutefois de bien réfléchir à son investissement. Il est en effet tout aussi important qu’un investissement pour une maison. Alors, quelle piscine acheter ? Et comment choisir sa piscine ?
